Portrait d’un membre du pilotage - Fabienne

J’ai participé pour la première fois au Festival en 2018. Cette année-là, j’ai surtout observé et appris comment se construit un événement comme le Festival. Depuis, je fais partie du cercle conférences où, avec d’autres bénévoles, je cherche des thèmes, des intervenants, des formats. Je suis ce que l’on appelle un “premier lien”, c’est-à-dire que mon rôle consiste, au sein du cercle de pilotage, à tenir les «pilotes» informés de la construction progressive de ces conférences et à solliciter leurs avis et objections pour bonifier les propositions.

Ce sont des amis qui m’ont invitée à rejoindre l’équipe, sans que je voie au début ce que je pourrais apporter. Au fil du temps, j’ai senti qu’expérimenter la gouvernance partagée était très enrichissant, voire carrément magique, même si le chemin n’est pas toujours aisé. Par ailleurs, le Festival me donne la possibilité d’agir en coulisses pour faire avancer la réflexion sur la transition et c’est très enthousiasmant, ça me permet de me sentir en mouvement.

Le Festival, pour moi, c’est voir éclore des liens entre humains, expérimenter la force créatrice du collectif, se sentir appartenir, s’enrichir de partages très variés et souvent inattendus.

Rob Hopkins nous a offert un super moment de joie et d’inspiration en 2019. Mais je retiens aussi le moment où, au point info du Festival, j’ai tenté d’expliquer à une étudiante chinoise passant par là par hasard, ce qu’est la transition écologique et solidaire. J’ai réalisé que l’exercice n’était pas simple et que chacun doit en avoir une définition particulière!